mardi 16 juillet 2013

Recherches sur l'embryon humain : Il nous faut un nouvel argumentaire

J'ai répondu à cet article : http://www.cqv.qc.ca/fr/le-pourquoi-de-lautorisation-de-lutilisation-dembryons-humains-pour-la-recherche

Quand on parle de ce sujet (la recherche sur les cellules souches embryonnaires) l'argumentaire se situe toujours autour de la question des cellules souches adultes, de leur efficacité plus grande, de leur coté éthique. On fini toujours par le même message : l'acharnement à vouloir utiliser les cellules souches embryonnaires relève de l'irrationalité, il faudrait que les gouvernement et les compagnies acceptent de voir le réel.

Or cette approche comporte deux prémices implicites, à savoir :

- Les recherche sur les embryons ont une visée médicale (thérapeutique)

- Ceux qui promeuvent obstinément ces recherches sont des idiots (ma formule manque d'élégance, mais ça revient à ça)

Il serait peut être temps que NOUS nous ouvrions les yeux et examinions la possibilité de remettre en cause ces deux prémices.

1- Nos gouvernants et les dirigeants de compagnies NE SONT PAS idiots. Donc, plutôt que de douter de ce qu'ils savent ce qu'ils font, demandons nous donc "Que font-ils". 

De là, nous trouverons peut être autre chose que ce que nous présumons habituellement

2- En conséquence du premier point, ce n'est pas parce qu'on nous dit que la recherche à des visées médicales que c'est nécessairement le cas.

Quel scénario, par exemple, pourrait servir de modèle explicatif et qui rendrait compte à la fois :

1- Des hommes intelligents

2- investissent obstinément dans une recherche qui ne produit pas ses fruits dans le domaine thérapeutique

Je risque une réponse : ingénierie biologique, le clonage, l'eugénisme.

Domaine d'avenir, gros profits en vue, les futurs Apple, Google, Microsoftn les futurs géants, seront ceux qui seront les leaders des ces marchés.

Que Manque-t'il à tout cela ? De l'éthique. Eh oui, on a à faire à des gens sans morales mais pas à des idiots.

Je crois qu'il serait temps qu'on s'attaque au problème réel, pas à celui qui ménage le mieux les susceptibilités.

(Je tiens à préciser, qu'à travers mon commentaire, je réagis à cet argumentaire que je retrouve partout, pas spécialement à l'article ci-dessus. Je souhaite apporter ma contribution à cette réflexion, pas critiquer ceux qui défende la vie)

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